lundi 30 décembre 2019

Bilan de l'année 2019

Et oui, c'est le moment pour faire un point sur cette année 2019.

Je voulais être plus active sur ce blog, mais comme vous avez pu le constater, j'ai réussi à m'y tenir pendant le premier semestre, pour complètement lâcher depuis cet été. Je ne suis vraiment pas sûre de pouvoir continuer ce BLOG en 2020.

En 2019, je souhaitais accomplir plusieurs choses :
- Ecrire le tome 2 de "Les LARMES DES AËLWYNNS" -> OK - Le dernier mage a été publié en Août 2019
- Ecrire le tome 3 de "Les LARMES DES AËLWYNNS" -> Non, mais le premier jet est presque terminé.
- Plus présente sur les réseaux sociaux -> Oui et Non
- Publier plus sur le Blog -> Sans commentaire, voir plus haut.
- Me consacrer à ma vie d'auteur -> OK - un bémol, cependant... Mon déménagement et installation m'ont un peu accaparée.
- Participer à de grands salons de l'imaginaire -> OK
- Faire plus de dédicaces en librairie -> Avec seulement deux week-end de libre au cours du dernier trimestre, je crois que ce défi est réalisé.

Les réalisations non prévues en 2019
- Ma première table ronde en compagnie de Aidan Fox, Mélanie de Coster et Jeanne Sélène à l'occasion du salon du fantastique.




dimanche 1 septembre 2019

Journal

Écrire est une belle aventure et j'ai eu envie de la partager avec vous.
Voilà pourquoi, je propose un journal de bord, relatant les différentes étapes de mon travail.




J'ai toujours écrit ou imaginé des histoires juste pour le plaisir et puis, un jour, j'ai décidé de me lancer dans une extraordinaire aventure... publier un roman. Cette envie est née en juillet 2013, après un petit coup de pouce du destin. J'ai découvert dans les méandres de mon ordinateur, un texte vieux de plusieurs années. C'est un récit inachevé, mais les grandes lignes de ce qui deviendra Yggdrasil sont déjà là. Je veux absolument connaître la fin de cette histoire et découvrir le destin de Nayla et de Dem.
Je n'ai donc pas le choix... si je veux lire la suite de cette aventure, je dois l'écrire. Je reprends mon traitement de texte favori et j'écris. Les lignes filent sous mes doigts, les idées fusent... Je change le titre, je modifie certains noms de personnages, je chamboule plusieurs scènes. Les pages s'accumulent et le roman s'anime, prend vie. Je dois admettre qu'il m'est impossible de finir cette histoire en un seul volume. Je me décide pour une trilogie.

En octobre, le livre est fini. Ma première lectrice est enchantée et je suis heureuse d'avoir mené ce projet à bien.
Je visite le Salon du Livre Fantastique de Ploërmel et je fais deux rencontres décisives avec les auteurs Pierre Bordage et Ghislain Fernandez. Forte de leurs conseils, je reprends le livre à zéro. 

Avant 2016

Année 2016

Année 2017

Année 2018

Année 2019 - janvier et février

jeudi 8 août 2019

Chronique : Légende

Druss est une légende. 
Ses exploits sont connus de tous. Mais il a choisi de vivre retiré loin des hommes, au sommet d'une montagne. Là, il attend son ennemi de toujours : la mort. 
Dros Delnoch est une forteresse. 
C'est le seul endroit par lequel une armée peut traverser les montagnes. Protégée par six remparts, elle était la place forte de l'Empire drenaï. C'est maintenant le dernier bastion, car tous les autres sont tombés devant l'envahisseur nadir. 
Et le vieux guerrier est son seul espoir. Un demi-million d'envahisseurs face à quelques milliers de guerriers retranchés dans une forteresse. Druss et sa hache feront-ils la différence ?





Gemmell est l'un des grands noms de la Fantasy, mais étrangement, je n'avais pas encore lu une de ses oeuvres. J'ai profité de son arrivée sur Audible pour écouter ce livre.

Comme toujours, lorsque je chronique un livre audio, je commence par la voix qui porte le récit. Nicholas Planchais fait un extraordinaire travail. Il donne vie aux personnages, aux situations, sait merveilleusement bien faire ressortir l'humour présente dans l'histoire. Très très agréable à écouter.

Druss est un guerrier de légende, que tout le monde connais, dont tout le monde raconte les exploits. L'homme à la hache n'a jamais été vaincu. Il a l'habitude d'affronter la mort et de lui faire mordre la poussière.
Dross Delnoch est une forteresse imprenable, qui protège le seul accès à l'empire Drenaï. Seulement, l'empire en paix depuis longtemps n'a pas assez de soldats pour peupler ses murs. 
Les Nadirs, guerriers des steppes, se sont unifiés derrière une seule bannière. Leur chef accumule les victoires. Et ses cinq cent milles hommes marchent vers Dross Delnoch. Cinq cent mille contre une poignée. La forteresse ne peut pas tenir. Elle fait donc appel à Druss, mais le guerrier n'est pas un général et sa hache ne sera peut-être pas suffisante pour contenir la horde.

Gemmell revisite la Fantasy en y incorporant les codes du western. Nous sommes à Alamo et Druss joue le rôle de Davy Crockett. 
L'auteur d'une plume acérée et efficace nous présente d'abord les personnages, par petites touches. On s'attache très vite à eux. Inexorablement, il nous conduit vers le siège de la forteresse qu'il décrit comme perdu d'avance. La tension monte, lentement. Druss nous permet de mettre en lumière les personnages, les moments de bravoure, l'héroïsme (le grand comme l'ordinaire). J'aime beaucoup l'humour qui se dégage du texte et j'ai ri toute seule dans ma voiture.

Quelques défauts, tout de même. Une relation entre Rek et Viraë parfois peu crédible et trop fleur bleue. Un peu trop de machisme, malgré Viraë (c'est une guerrière). Une fin qui use et abuse du Deus ex machina.

Malgré tout, j'ai beaucoup aimé.


Ma Note 4/5 (Un peu bourrin)


dimanche 4 août 2019

Des nouvelles des projets en cours

Le tome 2 des Larmes des Aëlwynns (Le Dernier Mage) est enfin entre les mains de mon correcteur, dont j'attends le retour avec l'impatience que vous devinez.
Ensuite, je prendrai en compte ses remarques, puis je m'occuperai de la mise en page de la version papier, ainsi que de la version numérique.

J'ai hâte de vous annoncer que "Le dernier mage" est disponible.

En attendant, j'ai commencé à écrire le tome 3 des Larmes des Aëlwynns. Comme toujours, écrire les premières pages d'une suite est un exercice délicat. Il faut prendre en compte les tomes précédents, rappeler les événements, tout en faisant avancer l'histoire.
Seulement, après deux chapitres, je comprends que je dois impérativement réaliser une carte de Varydaïn (la capitale) et une du palais. J'ai terminé ces deux dessins hier, je peux donc recommencer l'écriture.

Mon illustrateur m'a également annoncé qu'il allait être overbooké à partir de novembre. Il m'a donc proposé de dessiner immédiatement la couverture du tome 3. J'ai bien évidemment accepté. Heureusement, j'avais déjà réuni la plupart des éléments pour ce nouveau dessin. J'ai hâte de découvrir ce qu'il va me proposer.

A bientôt !



dimanche 28 juillet 2019

Chronique : L'héritage des rois passeurs

Ombre, univers peuplé de magie, et Rive, le monde tel qu'on le connaît, sont les deux reflets déformés d'une même réalité. Enora est unique : elle peut traverser d'un monde à l'autre. Lorsque sa famille est brutalement décimée par des assassins masqués, elle se réfugie au seul endroit où ses poursuivants ne peuvent l'atteindre. Au royaume d'Ombre, sur la terre de ses ancêtres. Là-bas, Ravenn, une princesse rebelle, fait son retour après neuf ans d'exil passés à chasser les dragons du grand sud. Sa mère, la reine, est mourante. Ravenn veut s'emparer de ce qui lui revient de droit : le trône d'Ombre. Et elle n'est pas la bienvenue. Deux monde imbriqués. Deux femmes fortes, éprouvées par la vie. Deux destins liés qui bouleverseront la tortueuse histoire du royaume d'Ombre...





Après avoir lu "Les illusions de Sav-Loar" de la même auteure, j'ai eu envie de connaitre la genèse de cette histoire.

Un très beau début en compagnie de Ravenn qui joue les chasseuses de dragon à l'autre bout du monde. Elle reçoit alors une lettre lui annonçant la grave maladie de sa mère. Elle doit rentrer.
Je comprends alors que l'histoire de ce livre va se situer dans le même temps que la fin "des illusions de Sav-Loar" et j'avoue ne pas avoir apprécié cette surprise.
Nous changeons de lieu et de personnage. Nous sommes dans notre monde. Enora et son frère jumeau vont fêter leur vingt ans. Cette plongée en urban fantasy est poussive. Je n'ai pas ressenti le moindre intérêt pour cette jeune femme qui passe son temps à se plaindre sans agir. 
Poursuivie par des tueurs mystérieux, elle est sauvé par deux frères. C'est très très classique comme situation. Ils lui apprennent qu'elle est une passeuse (alors que les passeurs ne sont que des hommes). Elle a le pouvoir d'ouvrir un passage entre notre monde et celui d'ombre. 
Les trois jeunes gens franchissent donc cette porte et débarque en ombre, univers médiéval qui ne leur pose aucun problème d'adaptation.
Le récit est assez poussif, les héros sans intérêts, à part Ravenn qui en héroïne badass donne un peu de couleur à l'histoire. 
La magie comme la politique de ce monde est survolée. Cela manque cruellement de profondeur. Les personnages ne sont pas assez approfondis, si bien que je n'ai pas vibré ou été inquiète pour eux une seule fois.
J'avais bien aimé les illusions de Sav-Loar, même si je le trouvais pas assez développé. Je n'ai pas vraiment apprécié celui-ci, même si la plume est agréable.
La partie urban-fantasy est trop convenue, l'incohérence de comportement des héros de notre monde dans celui d'ombre et l’inconsistance des personnages nuisent au récit.


Ma Note 3/5 (Peu d'intérêt)


lundi 3 juin 2019

Chronique : Les illusions de Sav-Loar de Manon Fargetton

Dans le royaume d'Ombre, les femmes qui possèdent le don sont persécutées. Pour survivre et devenir magiciennes, il leur faut se réfugier dans la cité légendaire de Sav-Loar. Or Bleue se trouve très loin de là lorsque apparaissent ses pouvoirs : elle n'est qu'une jeune esclave entre les griffes d'un seigneur sadique desquelles nul ne s'est jamais évadé. Mais certains de ses compagnons de captivité vont risquer leur vie pour tenter de sauver Bleue, à commencer par Fèl, une beauté farouche qui ne rêve que de liberté. Leur fuite éperdue va précipiter le royaume dans une guerre impitoyable au cours de laquelle Bleue, dont la puissance s'affirme de jour en jour, pourrait bien changer le monde...





J'avais acheté ce livre lors de la Grosse Op de Bragelonne et je me suis lancée. Bon, à la fin, je me suis rendu compte qu'il avait été écrit après les l'héritage des rois passeurs, un peu déçue donc de ne pas avoir lu les livres dans l'ordre.

Comme le dit le quatrième de couverture, dans ce monde, les femmes qui possèdent le don de magie sont poursuivies et exécutées. Nous commençons l'histoire en compagnie de Til'Enarion, un mage masculin, un traqueur qui poursuit une prostituée qu'il a mise enceinte. Il ne la rattrape pas et elle met au monde une petite fille qu'elle abandonne aussitôt.
Des années plus tard, nous faisons connaissances de plusieurs esclaves vendus sur un marché aux esclaves : Fèl (séductrice, très belle, indépendante, près à tout pour survivre), Oreb (un ancien guerrier), Guilhem (un guerrier naïf, épris de justice), Tirriss (une voleuse) et Bleue (une petite fille terrifiée). Ils sont tous conduit chez le Sker Nazar. Il possède un harem où il use des esclaves selon son bon plaisir, avec violence.

Nous suivons de nombreux personnages, sautant d'un point de vue à l'autre. La plume est vive, fluide, très agréable à lire.
Je dois le dire, je frôle le coup de cœur. J'ai tout adoré. Le système de magie (excellent). Les personnages qui savent évoluer au fur et à mesure de l'histoire. Je me suis prise d'amitié pour certains que je croyais détester au début.

Un seul défaut, minuscule... Le livre va trop vite par moment. J'aurais aimé plus de développement sur certains événements.


Ma Note 4,5/5 (Le livre va trop vite)


vendredi 24 mai 2019

Chronique : The Strain (les 3 premières saisons)

Lorsqu'un Boeing 777 atterrit à l'aéroport new yorkais JFK sans qu'aucun signe de vie n'en émane, Eph Goodweather, un scientifique spécialisé dans les épidémies et les attaques biologiques, est dépêché sur les lieux. A l'intérieur de l'avion, il découvre que tous les passagers sont morts, probablement tués par un étrange virus ou... un monstre non identifié. L'homme fait alors équipe avec un ancien professeur, survivant de l'Holocauste, Abraham Setrakian. Ensemble, ils constituent un petit groupe qui devient rapidement le dernier espoir pour la survie de la race humaine. Des vampires transforment en effet petit à petit la civilisation en un gigantesque buffet. Le sang coule à flots et rien ne semble pouvoir les arrêter...





J'ai découvert cette série par hasard, je me souvenais vaguement d'en avoir entendu parlé et puis, j'ai vu quelle avait été écrite par Guillermo del Toro.

Après tout, une histoire de virus qui transforme les gens en vampires, cela m'a interpellé.

Tout commence dans un avion en vol. Un steward entend des bruits suspects dans la soute. Il ouvre une trappe et quelque chose le happe !

Un peu plus tard, des médecins du HDC (centre de contrôle des maladie) arrivent sur le tarmac de l'aéroport de New-York. Eph Goodweather (interprété par l'excellent Corey Stoll) entre dans l'avion. Tout le monde est mort, sauf quatre personnes) sans aucune effusion de sang.

Ils découvrent aussi un grand coffre en bois sculpté, qui ne devrait pas être dans l'avion.

Alors que tout le monde s'interroge sur cette étrange maladie, un vieil homme se débrouille pour les avertir. Il ne faut, sous aucun prétexte, laissé ce coffre sortir. Abraham Setrakian (David Bradley connu pour ses rôles dans Harry Potter et Game of Thrones) est arrêté, personne ne veut le croire.

On comprend très vite qu'un complot se trame derrière tout ça pour faire sortir le coffre... 

Je ne vais pas vous en dire plus, mais le suspens est permanent.


Cette série est interdite au moins de 16 ans (tout à fait normal). C'est sanglant, glauque, sombre... Les héros sont loin (très loin) d'être parfait. Eph est un père divorcé, Abraham a vécu des choses horribles (c'est un rescapé de la shoa) et a fait des choses horribles dans sa traque des strigoï (nom donnés aux "vampires" de l'histoire), etc...
Les méchants sont fascinants. Il y a le maître bien sur, mais surtout son bras droit Thomas Eichorst un ancien nazi, d'une froideur sadique incomparable (joué par l'excellent Richard Sammel) et le richissime humain, Eldrich Palmer (Impressionnant Jonathan Hyde), qui aide les vampires pour un espoir d'immortalité.

L'un des autres points positifs de la série c'est les flash back sur le passé des différents protagonistes qui nous permettent de comprendre plus de choses.

A si, bien sûr, je dois vous parler des "vampires"... Le virus (ou plutôt ver) infecte un hôte humain, le transforme complètement en une créature qui crache un dard par la bouche pour mordre et vider de son sang une proie (qui se transformera). Je vous préviens, c'est très moche. Ces strigoïs sont plus des goules que des vampires style Lestat. Pour les tuer, il faut briser la moelle épinière, donc décapitation, balle dans la tête, etc. Ils sont allergiques à l'argent (le métal) et au soleil qui les brûle. Les strigoïs sont plus des animaux sans réel intelligence, sauf lorsqu'ils sont sous l'influence du maître. 
Il y a aussi des vampires plus haut de gamme, a qui l'intelligence est rendue, puis les vampires supérieurs comme Eichorst (qui très très fort et rapide).

Les "goules" donnent une ambiance "Walking Dead" à la série, on ne sait jamais si une bestiole ne va pas les attaquer. Les humains collabos donnent eux un côté "V" à l'histoire.

Le suspens est permanent, l'angoisse aussi, le sentiment d'échec de l'humanité. Pas de super héros, pas de beau gosse attitude.

Bref, je pense que vous avez compris... J'ai a do ré !


Ma Note 5/5 (coup de cœur)


mercredi 22 mai 2019

Chronique : Les kerns de l'oubli - 1 - L'exil de Feldrick Rivat

Roch, Grand Gardien de la citadelle d'Armenach, bras armé du roi Alkar, dernier rempart contre l'armée de fous sanguinaires qui assiègent la place forte, n'est plus. Empoisonné, puis plongé dans des eaux glaciales au terme d'une chute vertigineuse, son sort ne fait aucun doute. Qui est responsable d'une telle tragédie ? Ses ennemis étaient au moins aussi nombreux que ses admirateurs, à commencer par le roi Alkar, jadis son frère d'arme mais aujourd'hui entièrement sous la coupe de son noir conseiller, Cataxak. C'était déjà à l'instigation de ce dernier qu'Erkan, le fils de Roch, avait été condamné à l'exil et à l'amnésie un an plus tôt. Mais cela suffira-t-il à se prémunir de la vengeance d'un fils ?





J'avais acheté ce livre lors d'une quelconque promo sur Amazon. Je me suis donc décidée à le lire en piochant dans ma PAL.

Qu'en dire ?
C'est très bien écrit. Une langue riche, très riche même. Des mots oubliés. J'ai lu des critiques concernant ce style un peu ampoulé. Il ne m'a pas gêné, c'est même le plus du livre. L'auteur décrit, très bien, des lieux fantastiques et merveilleux.
De nombreux points de vus, tous traités à la première personne, chacun avec un style particulier.
Seul problème, il est difficile de s'attacher aux personnages. Ils sont bien campés, mais leurs motivations sont trop floues pour qu'on s'attache. C'est vraiment dommage.
Je ne sais pas si j'ai envie de lire la suite... C'est rare.


Ma Note 3,5/5 (manque d'intérêt pour l'histoire)


mercredi 15 mai 2019

Chronique : Esperanza 64 - Tome 3 - Sécession de Julien Centaure

20 ans après l’arrivée de l’Esperanza 64 en orbite de Terra, tous les colons, qui dormaient dans ses soutes, vivent désormais sur la planète. Chacun possède un logement, un travail et mange à sa faim. La mission, confiée par Exodus à l’équipage du grand vaisseau, peut donc être considérée comme accomplie. 
Cependant, ce succès se doit d’être relativisé, car la grande majorité des colons abhorrent le système en place. Ils voudraient retrouver les fondements, si adaptés au genre humain, que sont la démocratie, la propriété privée et la liberté d’entreprendre.
La révolution couve et Élisabeth, acculée, cherche désespérément une solution.





Sécession est le troisième volume d'Esperanza 64. Malgré les quelques défauts des deux premiers tomes, je voulais connaitre la suite.

Dans le premier livre, Julien Centaure nous narrait un voyage dans l'espace avec des échelles de temps incroyables, des descriptions, du techno blabla (référence à Star Trek ou Stargate). Dans ce deuxième opus, il nous décrivait l'installation d'une civilisation sur un monde éloigné. Dans ce roman, plus rien ne va dans la société idyllique que veut créer Elisabeth... Enfin, idyllique c'est vite dit. La démocratie n'existe plus, les opposants sont tués... mais néanmoins, elle veut créer une société meilleure, de force si nécessaire. Pas de propriété, mais un certain capitalisme, de l'écologie, mais on tue les prédateurs gênants... 
La majorité des colons n'en peut plus. La guerre civile gronde.

Elisabeth fait donc un deal avec un superhumain pour téléporter des villes (si si rien que cela) sur une autre planète. 

Et tout recommence.

J'ai trouvé ce livre un peu redondant, et les choix politiques discutables. Comme toujours, les personnages manquent de profondeurs. 

Quelques défauts, donc, mais pour je recommande ce livre aux amateurs de Hard SF ou la SF tout court.

Comme il s'agit d'un livre audio, je veux également indiquer que l'acteur qui narre le livre fait un bon travail.

Ma Note 3,5/5 (la lassitude s'installe dans ce dernier opus)

lundi 13 mai 2019

La couverture du Dernier Mage

J'ai la joie de vous présenter la couverture de mon prochain roman, Les Larmes des Aëlwynns - 2 - Le dernier mage, réalisée par Maxime Delcambre.



Comment créé-t-on une couverture ?
J'ai très vite une idée assez claire de ce que je souhaite, seulement cette idée se trouve dans ma tête et je n'ai aucun talent pour la transformer en dessin.
Le plus compliqué est de faire comprendre à mon dessinateur ce que je désire, ce n'est pas toujours évident. Pour les dernières couvertures, j'ai trouvé un moyen de communiqué qui se révèle payant.
Je collecte tous les dessins, images, etc. qui évoquent ce que j'aimerais voir sur ma couverture.
Quelques mois avant la sortie du livre, je contacte Maxime, mon dessinateur et je lui explique ce que je souhaite, puis je lui envoie ces dessins pour souligner tel ou tel détail. 
S'en suit un échange pour affiner ma demande.
Cette fois-ci, Adriel a même eu le droit à une séance essayage. Si, si. Maxime m'a envoyé plusieurs photos de vêtements et j'ai choisi ce qui me plaisait pour mon personnage. 
Ensuite, il m'envoie un dessin brut du personnage, position, vêtements, etc.
Je valide. 
Il ajoute le décors, il affine le visage... Je valide à chaque étape ou j'invalide... Non, plus comme si, plus comme ça

Enfin, il me propose la couverture quasi finale...

C'est toujours un moment émouvant que de découvrir son prochain livre.



dimanche 12 mai 2019

Chronique : Silo : Générations de Hugh Howey

À la suite d'un soulèvement, les habitants du silo 18 sont face à une nouvelle donne. Certains embrassent le changement, d'autres appréhendent l'inconnu. Personne n'est maître de son destin. Le silo est toujours sous la menace de ceux qui veulent le détruire. Et Juliette sait qu'elle doit les arrêter. La bataille pour le silo a été gagnée. La guerre pour l'humanité ne fait que commencer.




Suite à mon coup de cœur après l'écoute du tome 1, puis du tome 2 (en demi teinte), j'ai lu/écouté le tome 3 de Silo : Générations.

Comme pour le tome 2, j'ai été déçue par la voix lisant ce livre, très plate, sans modulation ou changement de ton pour incarner les différents personnages. La voix de Évelyne Hotier ne m'a pas séduite. 

Nous retrouvons les héros du Silo 18, ainsi que ceux du Silo 1. Juliette a été élue maire et veut absolument découvrir les secrets des Silo.
Seulement les humains sont indécrottables, toujours prêt à massacrer ceux qui pensent différemment. 

J'ai retrouvé avec joie les personnages du tome 1. On s'accroche avec eux, avec eux, on veut s'avoir ce qui se trouve de l'autre côté des collines... On devine et... et oui, la fin est très prévisible. J'ai, malgré tout, adoré. 

Ma Note 4/5


mardi 23 avril 2019

Chronique : Esperanza 64 - Tome 2 - Terra de Julien Centaure

Deux ans après son arrivée en orbite de Terra, l'Esperanza 64 peut enfin débarquer les premiers colons. 
Ces derniers, contrairement à l'équipage, n'ont pas vécu l'interminable voyage et la mise en place laborieuse des premières installations au sol. Ils ont dormi 15 000 ans et, à leurs yeux, le contraste est immense entre la Terre, qu'ils ont l'impression de n'avoir quittée que la veille, et cette planète d'accueil où tout reste à faire. 
Élisabeth, dont le souci initial était de maintenir dans la colonie un niveau technologique suffisant, va être rapidement dépassée par les événements et contrainte à revoir ses ambitions. 
Survivre se révélera en effet un objectif beaucoup plus réaliste.




Terra est la suite d'Esperanza 64. Malgré les quelques défauts du premier tome, j'ai eu envie de connaitre le sort des humains sur cette planète si loin de chez eux.

Dans le premier livre, Julien Centaure nous narrait un voyage dans l'espace avec des échelles de temps incroyables, des descriptions, du techno blabla (référence à Star Trek ou Stargate). Dans ce deuxième opus, il nous décrit l'installation d'une civilisation sur un monde éloigné. Comment mettre en place une agriculture, une industrie, un commerce. Comment créer un nouveau modèle de gouvernance, la démocratie étant, selon lui, génératrice des problèmes que connait notre monde. 

Nous retrouvons Nil, Elisabeth et Mila, ainsi que les autres. Nous faisons connaissance avec de nouveau colons, fraîchement décongelé. Pour ces derniers, hier encore, ils étaient sur terre. L'installation sur Terra est donc un choc.

Nous découvrons que Terra n'est pas si isolée que nous pourrions le penser. Au contraire de nombreux extraterrestres se présentent et attaquent. Ce qui m'a gênée, sur cette rencontre avec ces aliens, c'est l’absence de communication. Les autres peuples ne tentent pas de parler avec les humains et à aucun moment, les humains n'essayent de parler avec ces extraterrestres. Soit ils les ignorent, soit ils veulent les tuer.

Tout comme dans le premier, les personnages manquent de profondeur, si bien que je n'ai pas vraiment éprouvé d'empathie pour les personnages.

Malgré tout, le sort des humains sur Terra m’intéresse suffisamment pour que je veuille découvrir la suite.

Quelques défauts, donc, mais pour je recommande ce livre aux amateurs de Hard SF ou la SF tout court.

Comme il s'agit d'un livre audio, je veux également indiquer que l'acteur qui narre le livre fait un bon travail, même si j'ai trouvé sa voix un peu monotone (ou alors, c'est l'histoire qui est monotone).

Ma Note 4/5 (pour le manque de profondeur des personnages)

mardi 2 avril 2019

Chronique : Silo : Origines de Hugh Howey

En 2049, le monde est encore tel que nous le connaissons, mais le temps est compté. Seuls une poignée de potentats savent ce que l'avenir réserve. Ils s'y préparent. Ils essaient de nous en protéger. Ils vont nous engager sur une voie sans retour. Une voie qui mènera à la destruction ; une voie qui nous conduira sous terre. L'histoire du silo est sur le point de débuter. Notre avenir commence demain. 
Voici le deuxième volet - qui en constitue également le préquel - de la trilogie post-apocalyptique Silo, véritable phénomène éditorial devenir best-seller international.




Suite à mon coup de cœur après l'écoute du tome 1, je me suis lancée sans pause dans le tome 2, qui est en fait une préquelle.

Dès les premières minutes d'écoute, j'ai été surprise et déçue. La très belle voix de Pauline Huruguen qui lisait le tome 1 avait été remplacée par Lucile Delanne. Le changement fut... difficile. Les premiers chapitres, j'avais vraiment l'impression d'entendre la voix de mon téléphone, lorsqu'il lit un texte de façon mécanique. J'ai vraiment failli arrêter. En fait, je me suis accrochée parce que je voulais connaitre l'histoire. Au fur et à mesure de la narration, j'ai trouvé que la lecture s'améliorait ou je me suis habituée.

L'histoire se partage en deux parties. La première nous fait découvrir la création du Silo, ainsi que les débuts du Silo 1. Contrairement à Silo (tome 1), c'est plat. A aucun moment, je n'ai ressenti une quelconque empathie pour Donald, le personnage principal. La deuxième est un peu mieux. Elle oscille entre le Silo 1, entre le 18 (et la fameuse grande révolte évoquée dans le tome 1) et le 17 ou nous découvrons ce qui est arrivé à Jimmy. J'ai adoré l'histoire de Solo, sa solitude, son côté petit garçon... émouvant.

Malgré tout, tout cela est plat. Il manque le feu, l'envergure du tome 1 et aussi cette mélancolie qui m'avait séduite. 

Déçue.

Ma Note 3,5/5


vendredi 29 mars 2019

Livre Paris 2019

Le 15 et le 16 mars, je participais au Livre Paris 2019 sur le stand de l'Armée de terre. 
Voici un petit compte rendu de ces deux journées très denses.

J'ai pris le train, très tôt, de Rennes vers la capitale, puis le métro pour enfin arriver Porte de Versailles.


C'est toujours une grande émotion d'entrer dans cette antre du livre, de découvrir le stand, l'emplacement, ma table de dédicace. L'armée de terre m'avait vraiment réservé une belle place, je les en remercie.









Un vendredi riche en rencontres, comme toujours. Je retiendrai de cette journée l'échange avec le général Bosser, chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre qui avait déjà remarqué Yggdrasil l'année dernière. J'ai donc eu le plaisir et l'honneur de lui dédicacer le tome 1. En tant qu'ancienne militaire, cet échange avec un grand chef comme lui est émouvant.


Le soir, j'ai retrouvé Romain Vivies (l'auteur de Gaheris Rider) pour un petit repas dans un très sympa restaurant libanais. Je connais Romain depuis Livre Paris 2017 et depuis, nous avons beaucoup échangé, partagé un stand à Epinal , échangé encore. Je relis ses livres et lui les miens. D'ailleurs, merci Romain pour tes conseils.












Après une nuit trop courte, je suis revenue dédicacer tout le Samedi avant de repartir vers la Bretagne.


Un grand merci à la librairie, La Petite Boucherie, qui gère le stand. Des professionnels toujours aussi gentils et efficaces. Merci également aux organisateurs de l'Armée de Terre. Je suis toujours très bien accueillie.

Ce que je retiendrai de ces deux jours. La rencontre avec mes lecteurs, venus me voir, venus chercher mes livres, une mention spéciale à Alexandre rencontré l'année dernière au Livre Paris, puis que j'ai revu à Épinal, au salon du fantastique, à Thibault qui lui aussi m'a croisé sur plusieurs salons, à Marie qui avait craqué pour la couverture du tome 1 d'Yggdrasil il y a deux ans, à Khatleen, à Aurore et à Xavier et à tous les autres. 

Je retiendrai aussi les retrouvailles avec plein d'amis auteurs, que j'ai été voir sur leur stand, ou qui sont venus me saluer (Audrey Pleynet, Melanie De Coster, Frédérique Bonizec, Jeanne Sélène, Lynda Gld, Elijaah Lebaron, Armonia Zyra, Khalysta Farall (bravo à elle, elle a gagné le speed dating d'Amazon), Sarah Delysle, Caroline Blineau - Écrivaine, Luce Basseterre... 

Un grand merci aux bénévoles du Salon Fantastique pour cet échange en fin de journée samedi et aux représentantes du Prix des Auteurs Inconnus, venues discuter avec moi. 

Et puis merci, aux amis et la famille qui sont aussi venus me voir (Eric, Sonia, Maxime, Alison, Juliette,...) 

Voilà, 2019 c'est fini, vivement 2020.

mardi 26 mars 2019

Chronique : Silo de Hugh Howey

Dans un futur indéterminé, des survivants vivent depuis plusieurs générations dans un immense silo creusé dans la terre, à l'abri d'une atmosphère devenue toxique. Seul un immense écran relayant les images filmées par des caméras les relie au monde extérieur. Lorsque cette société bannit l'un des siens, il est envoyé dehors, vers une mort certaine, et pourtant, tous sans exception vont, avant de mourir, nettoyer les capteurs des caméras. 
Pourquoi ? Une grande bouffée d air (frais) dans la SF.




Comme beaucoup, j'avais entendu parler de ce livre. Ayant besoin d'un nouveau roman à écouter (de la route à faire), je me suis lancée.

Dès les premières minutes d'écoute, j'ai été très surprise. Je passais d'un livre à la voix dynamique, à soudain, une narration lente, mélancolique, presque dépressive. Ce n'était pas le meilleur choix pour me garder éveillée en roulant, mais je me suis accrochée.

L'histoire commence avec le shérif du Silo qui ne veut plus vivre. On l'accompagne dans sa montée de l'escalier vers le niveau 1. Avec lui, nous découvrons un peu le Silo et sa loi dont la première est de ne pas dire qu'on souhaite en sortir. Le dire vous condamne à être envoyé à l’extérieur pour nettoyer les capteurs et caméras qui filment le monde dévasté autour du Silo.

Le tour de force de l'auteur est de nous faire découvrir le Silo a travers les yeux de personnages différents. On commence avec un, on poursuit avec un autre, puis un autre... Je ne vous dis pas pourquoi on abandonne ainsi les personnages les uns après les autres... Puis, enfin, on rencontre et on suit Juliette. Une belle héroïne qui essaye de découvrir les secrets du Silo.

Chaque personnage est attachant, avec des aspirations différentes, des côtés sombres. Le méchant a un vrai but et ses actions sont compréhensibles. 

L'atmosphère est étouffante, épuisante, triste... On monte et on descend l'escalier du Silo avec les personnages. L'auteur sait nous faire ressentir les odeurs, les sons, les peurs et cet escalier si interminable, qu'il faut monter...

L'écriture est plaisante, poétique parfois et le ton véhicule une mélancolie infinie. 

La narratrice fait un excellent travail. Elle donne vie aux personnages, à leurs troubles, à leurs peurs. Elle renforce le sentiment de mélancolie dont j'ai déjà parlé.

J'ai vraiment adoré Silo.

Ma Note 5/5


samedi 9 mars 2019

Chronique : Esperanza 64 de Julien Centaure

Tout frais émoulus de l’École de l'Espace, Nil, Mila, Élisabeth et bien d'autres, sont en train de rejoindre l'Esperanza 64 en orbite.

Comme son nom l'indique, le vaisseau est le 64e du nom et, à l'instar de ses prédécesseurs, il va, sous deux mois, être lancé vers une étoile proche dans le cadre du programme Exodus. 

Manœuvré par un équipage de 4 000 hommes et femmes, il mettra des milliers d'années pour atteindre sa destination. Il emporte dans sa soute 25 000 000 de caissons, communément appelés cercueils, où sont conservés, congelés, les futurs colons de l'hypothétique exoplanète viable sur laquelle il faudra s'arrêter et s'implanter. Tous ces colons ont été désignés au hasard. 

Le programme Exodus est un projet totalement fou, violemment critiqué, d'autant plus qu'Exodus impose un secret absolu sur ce qui se passe à bord des Esperanzas. Il est sensé permettre, à terme, d'évacuer la moitié de la population d'une Terre exsangue, rétablissant ainsi l'équilibre des besoins et des ressources. Mais les Esperanzas ont-ils réellement une chance de réussir ? 

Très vite, l'équipage de l'Esperanza 64 va être confronté à la terrible réalité de l'espace..




Le côté amusant des abonnements, c'est qu'il faut choisir un livre, presque obligatoirement. Audible ne cessait de me proposer celui-ci, alors j'ai cédé et je l'ai acheté. Cela tombait bien, j'avais une maison à repeindre et j'adore écouter un livre en peignant.

Dès le début, l'auteur nous explique à travers trois personnages principaux (Nil, Mila et Elisabeth) le programme Exodus. La terre était trop peuplée, il a été décidé d'évacuer plus de la moitié de la population, de force, dans des vaisseaux à destination des étoiles les plus proches (c'est-à-dire à quelques dizaines de milliers d'années). Des vaisseaux ont été imaginés, les Esperanzas. Ils embarquent 25 millions de passagers, cryogénisés, empilés dans la soute, 4000 membres d'équipage, des usines, des serres, tout ce qu'il faut pour survivre pendant ce voyage impossible et pour s'installer à destination. 

Les trois personnages font partie de l'équipage. Nil s'est surtout engagé pour ne pas se retrouver enfermé dans les soutes. Mila veut voyager dans l'espace. Elisabeth veut échapper à la terre et rêve d'un monde meilleur.

L'auteur réussit un livre loin de Star Trek. Nous sommes beaucoup plus proches de la trilogie Mars. Il nous explique dans le détail les équipements, comment faire prendre de la vitesse au vaisseau sans moteurs, la vie à bord, l'apesanteur,... C'est détaillé. C'est plausible. Et c'est fou... Les échelles de temps sont justes impossibles et c'est cela qui est passionnant. 

Si le vaisseau et le voyage spatial sont parfaitement traités, les personnages sont trop fades à mon goût. Ils manquent de profondeur et j'ai eu un peu de mal à m'attacher à eux. Malgré cela, je voulais vraiment aller au bout, savoir s'ils arriveraient à destination et comment. J'ai d'ailleurs acheté la suite pour la même raison.

Une belle découverte, donc, que je vous recommande si vous aimez la hard SF ou la SF tout court. Il mérite vraiment d'être lu.

Comme il s'agit d'un livre audio, je veux également indiquer que l'acteur qui narre le livre fait un bon travail, même si j'ai trouvé sa voix un peu monotone (ou alors, c'est l'histoire qui est monotone).

Ma Note 4/5 (pour le manque de profondeur des personnages)


mardi 5 mars 2019

Chronique : Ready Player One de Ernest Cline

L'avenir d'un monde en jeu, une quête pour la récompense suprême.
Êtes-vous prêts ? 
2045. La réalité est devenue insoutenable. Les rares moments pendant lesquels Wade Watts se sent vraiment exister sont ceux où il est connecté à l'OASIS, un vaste monde virtuel dans lequel la majeure partie de l'humanité passe son temps.
Quand l'excentrique créateur de l'OASIS meurt, il laisse derrière lui une suite d'énigmes complexes inspirées par son obsession pour la pop culture des décennies passées. Le premier à les résoudre deviendra l'héritier de son immense fortune et, surtout, contrôlera l'OASIS.
Et Wade résout la première énigme. Il est soudain assiégé de rivaux qui tueraient pour accéder au trésor. La course est lancée. Une seule façon d'y survivre : la gagner.




Je ne connaissais ce livre que par le film de Spielberg. Film que je n'ai d'ailleurs pas encore vu. Lorsque j'ai vu qu'il était disponible en livre audio, j'ai décidé de l'écouter. Et j'ai adoré !

La description de l'OASIS est terriblement addictive. Qui n'aurait pas envie de se retrouver dans Star Wars, dans Star Trek, dans tous les films et séries des années 80 ? Moi, en tout cas, je signe tout de suite. En plus, l'accès à l'OASIS est gratuit. Bien sûr, comme dans tous les jeux en ligne que nous connaissons, ce n'est pas tout à fait vrai. Certes, l'OASIS permet un accès illimité aux écoles (oui, des écoles virtuelles où il est impossible d'être harcelé, par exemple), aux bibliothèques, et aux zones marchandes, mais dès que vous voulez voyager d'un monde à l'autre, il est indispensable de posséder un vaisseau (hors de prix) ou de se téléporter (pas donné non plus).
Wade est un geek, il est même un no life. Il est excusable, car son monde est devenu invivable. Les espaces entre les villes sont devenus des zones de non droit, il n'y a pas de travail, si vous ne payez pas vos dettes vous pouvez vous retrouver serf à vie (esclave donc). 

Wade est un garçon pauvre qui vit dans un immeuble fait de préfabriqués de chantier, empilés les uns sur les autres, avec une tante qui l'exploite. Pour échapper à tout cela, il se réfugie dans l'OASIS avec, depuis cinq ans, une seule obsession : trouver l’œuf de pâques de James Halliday (une sorte de Steve Jobs, immensément riche, misanthrope et un peu fou), le créateur du jeu décédé. Celui qui le trouve, hérite de son immense fortune.

Wade passe donc son temps libre à tout apprendre sur la vie de Halliday, à jouer aux jeux qu'il aimait, à voir et revoir les films et les séries qu'il appréciait. Il sait tout. Mais, depuis cinq ans, personne n'a trouvé le premier indice.

On suit Wade (pseudo : Parsival) dans sa quête et on essaye avec lui d'échapper à ceux qui veulent s'emparer de la fortune de Halliday.

Cette histoire est vraiment faite pour les geeks. On y retrouve des centaines de références, certaines obscures, qui m'ont fait sourire.

L'histoire, qui parfois se perd dans des descriptions de films (wargame), de jeux, ou qui raconte les déboires de Wade pourrait paraître longue, il n'en est rien. A la fin, je ne pouvais plus le lâcher.

Je viens de voir le film et je suis plutôt déçue. J'avais oublié qu'il ne faut jamais regarder un film juste après avoir lu le livre dont il est inspiré. Pris tout seul le film est sympa avec beaucoup d'effet spéciaux. Mais il n'approche pas, même de loin, la richesse du livre$. Disparue les recherches, les énigmes, l'univers tellement gamer... Parzival, qui est tellement malin dans le livre, est devenu un peu neuneu. Bref, déçue. 

Comme il s'agit d'un livre audio, je veux également indiquer que l'acteur qui narre le livre fait un formidable travail. Il a une voix très addictive.

Bref, je suis fan.

Ma Note 5/5