mercredi 15 mai 2019

Chronique : Esperanza 64 - Tome 3 - Sécession de Julien Centaure

20 ans après l’arrivée de l’Esperanza 64 en orbite de Terra, tous les colons, qui dormaient dans ses soutes, vivent désormais sur la planète. Chacun possède un logement, un travail et mange à sa faim. La mission, confiée par Exodus à l’équipage du grand vaisseau, peut donc être considérée comme accomplie. 
Cependant, ce succès se doit d’être relativisé, car la grande majorité des colons abhorrent le système en place. Ils voudraient retrouver les fondements, si adaptés au genre humain, que sont la démocratie, la propriété privée et la liberté d’entreprendre.
La révolution couve et Élisabeth, acculée, cherche désespérément une solution.





Sécession est le troisième volume d'Esperanza 64. Malgré les quelques défauts des deux premiers tomes, je voulais connaitre la suite.

Dans le premier livre, Julien Centaure nous narrait un voyage dans l'espace avec des échelles de temps incroyables, des descriptions, du techno blabla (référence à Star Trek ou Stargate). Dans ce deuxième opus, il nous décrivait l'installation d'une civilisation sur un monde éloigné. Dans ce roman, plus rien ne va dans la société idyllique que veut créer Elisabeth... Enfin, idyllique c'est vite dit. La démocratie n'existe plus, les opposants sont tués... mais néanmoins, elle veut créer une société meilleure, de force si nécessaire. Pas de propriété, mais un certain capitalisme, de l'écologie, mais on tue les prédateurs gênants... 
La majorité des colons n'en peut plus. La guerre civile gronde.

Elisabeth fait donc un deal avec un superhumain pour téléporter des villes (si si rien que cela) sur une autre planète. 

Et tout recommence.

J'ai trouvé ce livre un peu redondant, et les choix politiques discutables. Comme toujours, les personnages manquent de profondeurs. 

Quelques défauts, donc, mais pour je recommande ce livre aux amateurs de Hard SF ou la SF tout court.

Comme il s'agit d'un livre audio, je veux également indiquer que l'acteur qui narre le livre fait un bon travail.

Ma Note 3,5/5 (la lassitude s'installe dans ce dernier opus)

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