lundi 18 février 2019

Chronique : Metro 2033 de Dmitry Glukhovsky


2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie. Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d'une menace obscure... mais aussi à se découvrir lui-même à travers des rencontres inattendues.
Un thriller fantastique inoubliable, traduit dans une vingtaine de langues, qui s'est vendu à 1,5 million d'exemplaires et a été adapté en jeux vidéo



Ce livre a été adapté en jeu vidéo et cela se comprend. J'ai vraiment retrouvé l'ambiance d'un Fallout.
Nous suivons Artyom dans le métro de Moscou, de stations en stations. Chacune recèle des rencontres, des dangers, de nouveaux éléments, de nouvelles découvertes. J'ai vraiment adoré la description de cet univers et je n'ai pu m’empêcher de suivre son parcours sur la carte du métro de Moscou, voire de consulter les photos des différentes stations (le métro moscovite est magnifique).









Un gros coup de cœur, donc, pour cet univers unique, dans un lieu rarement traité en SF. Malgré cela, je déplore le côté répétitif de son périple : nouvelle station, nouvelle organisation (nazi, communiste, ...), nouveau personnage ou nouveau "boss". 



Et puis, ce livre doit être classé -12 sur le test de Bechdel : aucun personnage féminin. Bon si, 3. Deux mères de gamins et les souvenirs de la mère du héros (aucune n'est nommée). 

On m'avait également vanté le côté effrayant de l'oeuvre, mais je n'ai pas vraiment eu peur. Malgré cela, une lecture intéressante voire même passionnante.

Ma Note 4,5/5 (à cause du manque de personnages féminins)

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