vendredi 24 mai 2019

Chronique : The Strain (les 3 premières saisons)

Lorsqu'un Boeing 777 atterrit à l'aéroport new yorkais JFK sans qu'aucun signe de vie n'en émane, Eph Goodweather, un scientifique spécialisé dans les épidémies et les attaques biologiques, est dépêché sur les lieux. A l'intérieur de l'avion, il découvre que tous les passagers sont morts, probablement tués par un étrange virus ou... un monstre non identifié. L'homme fait alors équipe avec un ancien professeur, survivant de l'Holocauste, Abraham Setrakian. Ensemble, ils constituent un petit groupe qui devient rapidement le dernier espoir pour la survie de la race humaine. Des vampires transforment en effet petit à petit la civilisation en un gigantesque buffet. Le sang coule à flots et rien ne semble pouvoir les arrêter...





J'ai découvert cette série par hasard, je me souvenais vaguement d'en avoir entendu parlé et puis, j'ai vu quelle avait été écrite par Guillermo del Toro.

Après tout, une histoire de virus qui transforme les gens en vampires, cela m'a interpellé.

Tout commence dans un avion en vol. Un steward entend des bruits suspects dans la soute. Il ouvre une trappe et quelque chose le happe !

Un peu plus tard, des médecins du HDC (centre de contrôle des maladie) arrivent sur le tarmac de l'aéroport de New-York. Eph Goodweather (interprété par l'excellent Corey Stoll) entre dans l'avion. Tout le monde est mort, sauf quatre personnes) sans aucune effusion de sang.

Ils découvrent aussi un grand coffre en bois sculpté, qui ne devrait pas être dans l'avion.

Alors que tout le monde s'interroge sur cette étrange maladie, un vieil homme se débrouille pour les avertir. Il ne faut, sous aucun prétexte, laissé ce coffre sortir. Abraham Setrakian (David Bradley connu pour ses rôles dans Harry Potter et Game of Thrones) est arrêté, personne ne veut le croire.

On comprend très vite qu'un complot se trame derrière tout ça pour faire sortir le coffre... 

Je ne vais pas vous en dire plus, mais le suspens est permanent.


Cette série est interdite au moins de 16 ans (tout à fait normal). C'est sanglant, glauque, sombre... Les héros sont loin (très loin) d'être parfait. Eph est un père divorcé, Abraham a vécu des choses horribles (c'est un rescapé de la shoa) et a fait des choses horribles dans sa traque des strigoï (nom donnés aux "vampires" de l'histoire), etc...
Les méchants sont fascinants. Il y a le maître bien sur, mais surtout son bras droit Thomas Eichorst un ancien nazi, d'une froideur sadique incomparable (joué par l'excellent Richard Sammel) et le richissime humain, Eldrich Palmer (Impressionnant Jonathan Hyde), qui aide les vampires pour un espoir d'immortalité.

L'un des autres points positifs de la série c'est les flash back sur le passé des différents protagonistes qui nous permettent de comprendre plus de choses.

A si, bien sûr, je dois vous parler des "vampires"... Le virus (ou plutôt ver) infecte un hôte humain, le transforme complètement en une créature qui crache un dard par la bouche pour mordre et vider de son sang une proie (qui se transformera). Je vous préviens, c'est très moche. Ces strigoïs sont plus des goules que des vampires style Lestat. Pour les tuer, il faut briser la moelle épinière, donc décapitation, balle dans la tête, etc. Ils sont allergiques à l'argent (le métal) et au soleil qui les brûle. Les strigoïs sont plus des animaux sans réel intelligence, sauf lorsqu'ils sont sous l'influence du maître. 
Il y a aussi des vampires plus haut de gamme, a qui l'intelligence est rendue, puis les vampires supérieurs comme Eichorst (qui très très fort et rapide).

Les "goules" donnent une ambiance "Walking Dead" à la série, on ne sait jamais si une bestiole ne va pas les attaquer. Les humains collabos donnent eux un côté "V" à l'histoire.

Le suspens est permanent, l'angoisse aussi, le sentiment d'échec de l'humanité. Pas de super héros, pas de beau gosse attitude.

Bref, je pense que vous avez compris... J'ai a do ré !


Ma Note 5/5 (coup de cœur)


mercredi 22 mai 2019

Chronique : Les kerns de l'oubli - 1 - L'exil de Feldrick Rivat

Roch, Grand Gardien de la citadelle d'Armenach, bras armé du roi Alkar, dernier rempart contre l'armée de fous sanguinaires qui assiègent la place forte, n'est plus. Empoisonné, puis plongé dans des eaux glaciales au terme d'une chute vertigineuse, son sort ne fait aucun doute. Qui est responsable d'une telle tragédie ? Ses ennemis étaient au moins aussi nombreux que ses admirateurs, à commencer par le roi Alkar, jadis son frère d'arme mais aujourd'hui entièrement sous la coupe de son noir conseiller, Cataxak. C'était déjà à l'instigation de ce dernier qu'Erkan, le fils de Roch, avait été condamné à l'exil et à l'amnésie un an plus tôt. Mais cela suffira-t-il à se prémunir de la vengeance d'un fils ?





J'avais acheté ce livre lors d'une quelconque promo sur Amazon. Je me suis donc décidée à le lire en piochant dans ma PAL.

Qu'en dire ?
C'est très bien écrit. Une langue riche, très riche même. Des mots oubliés. J'ai lu des critiques concernant ce style un peu ampoulé. Il ne m'a pas gêné, c'est même le plus du livre. L'auteur décrit, très bien, des lieux fantastiques et merveilleux.
De nombreux points de vus, tous traités à la première personne, chacun avec un style particulier.
Seul problème, il est difficile de s'attacher aux personnages. Ils sont bien campés, mais leurs motivations sont trop floues pour qu'on s'attache. C'est vraiment dommage.
Je ne sais pas si j'ai envie de lire la suite... C'est rare.


Ma Note 3,5/5 (manque d'intérêt pour l'histoire)


mercredi 15 mai 2019

Chronique : Esperanza 64 - Tome 3 - Sécession de Julien Centaure

20 ans après l’arrivée de l’Esperanza 64 en orbite de Terra, tous les colons, qui dormaient dans ses soutes, vivent désormais sur la planète. Chacun possède un logement, un travail et mange à sa faim. La mission, confiée par Exodus à l’équipage du grand vaisseau, peut donc être considérée comme accomplie. 
Cependant, ce succès se doit d’être relativisé, car la grande majorité des colons abhorrent le système en place. Ils voudraient retrouver les fondements, si adaptés au genre humain, que sont la démocratie, la propriété privée et la liberté d’entreprendre.
La révolution couve et Élisabeth, acculée, cherche désespérément une solution.





Sécession est le troisième volume d'Esperanza 64. Malgré les quelques défauts des deux premiers tomes, je voulais connaitre la suite.

Dans le premier livre, Julien Centaure nous narrait un voyage dans l'espace avec des échelles de temps incroyables, des descriptions, du techno blabla (référence à Star Trek ou Stargate). Dans ce deuxième opus, il nous décrivait l'installation d'une civilisation sur un monde éloigné. Dans ce roman, plus rien ne va dans la société idyllique que veut créer Elisabeth... Enfin, idyllique c'est vite dit. La démocratie n'existe plus, les opposants sont tués... mais néanmoins, elle veut créer une société meilleure, de force si nécessaire. Pas de propriété, mais un certain capitalisme, de l'écologie, mais on tue les prédateurs gênants... 
La majorité des colons n'en peut plus. La guerre civile gronde.

Elisabeth fait donc un deal avec un superhumain pour téléporter des villes (si si rien que cela) sur une autre planète. 

Et tout recommence.

J'ai trouvé ce livre un peu redondant, et les choix politiques discutables. Comme toujours, les personnages manquent de profondeurs. 

Quelques défauts, donc, mais pour je recommande ce livre aux amateurs de Hard SF ou la SF tout court.

Comme il s'agit d'un livre audio, je veux également indiquer que l'acteur qui narre le livre fait un bon travail.

Ma Note 3,5/5 (la lassitude s'installe dans ce dernier opus)

lundi 13 mai 2019

La couverture du Dernier Mage

J'ai la joie de vous présenter la couverture de mon prochain roman, Les Larmes des Aëlwynns - 2 - Le dernier mage, réalisée par Maxime Delcambre.



Comment créé-t-on une couverture ?
J'ai très vite une idée assez claire de ce que je souhaite, seulement cette idée se trouve dans ma tête et je n'ai aucun talent pour la transformer en dessin.
Le plus compliqué est de faire comprendre à mon dessinateur ce que je désire, ce n'est pas toujours évident. Pour les dernières couvertures, j'ai trouvé un moyen de communiqué qui se révèle payant.
Je collecte tous les dessins, images, etc. qui évoquent ce que j'aimerais voir sur ma couverture.
Quelques mois avant la sortie du livre, je contacte Maxime, mon dessinateur et je lui explique ce que je souhaite, puis je lui envoie ces dessins pour souligner tel ou tel détail. 
S'en suit un échange pour affiner ma demande.
Cette fois-ci, Adriel a même eu le droit à une séance essayage. Si, si. Maxime m'a envoyé plusieurs photos de vêtements et j'ai choisi ce qui me plaisait pour mon personnage. 
Ensuite, il m'envoie un dessin brut du personnage, position, vêtements, etc.
Je valide. 
Il ajoute le décors, il affine le visage... Je valide à chaque étape ou j'invalide... Non, plus comme si, plus comme ça

Enfin, il me propose la couverture quasi finale...

C'est toujours un moment émouvant que de découvrir son prochain livre.



dimanche 12 mai 2019

Chronique : Silo : Générations de Hugh Howey

À la suite d'un soulèvement, les habitants du silo 18 sont face à une nouvelle donne. Certains embrassent le changement, d'autres appréhendent l'inconnu. Personne n'est maître de son destin. Le silo est toujours sous la menace de ceux qui veulent le détruire. Et Juliette sait qu'elle doit les arrêter. La bataille pour le silo a été gagnée. La guerre pour l'humanité ne fait que commencer.




Suite à mon coup de cœur après l'écoute du tome 1, puis du tome 2 (en demi teinte), j'ai lu/écouté le tome 3 de Silo : Générations.

Comme pour le tome 2, j'ai été déçue par la voix lisant ce livre, très plate, sans modulation ou changement de ton pour incarner les différents personnages. La voix de Évelyne Hotier ne m'a pas séduite. 

Nous retrouvons les héros du Silo 18, ainsi que ceux du Silo 1. Juliette a été élue maire et veut absolument découvrir les secrets des Silo.
Seulement les humains sont indécrottables, toujours prêt à massacrer ceux qui pensent différemment. 

J'ai retrouvé avec joie les personnages du tome 1. On s'accroche avec eux, avec eux, on veut s'avoir ce qui se trouve de l'autre côté des collines... On devine et... et oui, la fin est très prévisible. J'ai, malgré tout, adoré. 

Ma Note 4/5